Charmant connard de Mia Carre

Résumé : Un homme, une femme, un bonzaï : la colocation parfaite ! Hope arrive à New York pour être enfin libre. Pour elle qui a si peu d’expérience, c’est le début d’une vie qu’elle espère exaltante. De son côté, Arthur vit à cent à l’heure, il passe d’une fête à l’autre et est plus souvent en rendez-vous à l’autre bout du monde que dans son loft.Une colocation à deux ? Ils n’ont pas grand-chose à voir mais ne sont pas supposés se croiser souvent. Sauf que les choses ne se déroulent pas vraiment comme prévu. Après une rencontre pour le moins fracassante, ils vont devoir cohabiter en essayant de ne pas s’entretuer… ni se sauter dessus ! Et ce n’est pas gagné. Entre les mensonges et les secrets bien gardés, la survie en colocation s’annonce houleuse !

Mon avis : Hope débarque à New York sans un sou en poche ou presque, avec pour seul bagage, son sac à dos. Elle a prévu de s’installer dans un foyer de jeune fille en attendant de trouver un travail. Alors qu’elle est installée dans un salon de thé, elle entend une conversation téléphonique qui pourrait bien changer sa destination. Elle prend alors son courage à deux mains pour se renseigner plus. Son interlocuteur, Franck, lui propose alors une colocation de rêve dans une magnifique appartement avec un coloc absent le plus souvent! Trop beau pour être vrai? Après une soirée improvisée organisée par son nouvel ami Franck, Hope fait connaissance avec son coloc Arthur et leur colocation démarre plutôt mal!

Le personnage de Hope est très doux, très naïf aussi : elle ne connait rien de la vie. Même si elle paraît pauvre et paumée, son histoire est très surprenante et rarement abordée en romance. Je dois avouer que l’auteure, Mia Carre m’a bien induite en erreur sur le passé de Hope. (Bravo! Celle-là, je ne l’avais pas vu venir.) Tandis qu’Arthur est plutôt le play boy arrogant, ces deux là n’ont rien en commun ou presque. C’est avec l’art et la manière que Mia Carre nous ouvre un pan de la vie de Hope et Arthur. Toutefois, j’ai un regret : que le passé d’Arthur n’ait pas autant été exploité que pour Hope car j’ai trouvé la trame plutôt intéressante et du coup il m’en a manqué un bout…

J’ai dévoré ce roman qui apporte sa dose d’émotions et m’a tiré des larmes. Mais aussi le contexte dans lequel Hope rencontre ses nouvelles amies et ce club féministe de débats qui est bien abordé et qui ajoute une touche d’épices. Ce roman parle aussi de la chenille qui se révèle pour devenir papillon et ouvrir ses ailes à la conquête d’un monde et univers inconnu. Je n’en dirai pas plus pour ne pas spoiler mais le “connard” est quand même plutôt charmant!

Je remercie Babelio et Editions Addictives pour cette très belle lecture.